Plusieurs fois, dont une face à une pathologie longue, très lourde et douloureuse.

En 2009, en quelques jours, des douleurs articulaires violentes chroniques sont apparues avec blocage intermittent des articulations à un point tel, que je me suis retrouvé dans l’incapacité de marcher plus de quelques minutes par jour, de dormir plus de deux heures par nuit.

Ont commencé alors la foire des examens, des hypothèses, des fausses pistes, des espoirs, toujours déçus. Ma maladie n’était pas répertoriée.

Dès le départ, j’ai refusé la morphine qui m’était proposée pour soulager les douleurs, à défaut de guérir. J’étais convaincu qu'il me fallait écouter mon corps pour comprendre les messages qu’il m’envoyait et avoir une chance de guérir. 

Très vite une première anomalie sanguine a été découverte, mais elle ne pouvait expliquer ni les douleurs aigues et mobiles, ni les blocages articulaires intempestifs. Mon corps, tel un ordinateur, était la cible de pannes aléatoires, les plus difficiles à traiter. Les douleurs apparaissaient par exemple dans la cheville gauche pendant 5 minutes, puis plus rien pendant 20 minutes puis une douleur dans le poignet droit m’obliger à lâcher l’objet que je tenais. C’est la période de ma vie où j’ai cassé beaucoup d’objet, à tel point que je n’utilisais que des objets en carton ou plastique.

Au bout de quelques mois d’analyses, de prospections, de conjectures, deux nouvelles maladies furent avancées, sans grande conviction, car les symptômes connus ne couvraient qu’une partie de mes autres dysfonctionnements.

J’ai refusé tous les traitements allopathiques, ne me pliant qu’à la saignée hebdomadaire et à une approche alimentaire de restriction.

Parallèlement j’ai continué la méditation, à écouter mon corps, à apposer mes mains sur toutes douleurs naissantes, et à suivre un « régime alimentaire » pour éviter un certain nombre d’allergènes ou pour éliminer plus rapidement des toxines. Systématiquement, pendant toutes les années qu’elles durèrent, elles diminuaient, voire disparaissaient, dans les 5 à 10 minutes qui suivaient. J’avais la chance de pouvoir m’auto soulager, mais pas encore de me soigner.

Je me suis mis à lire et étudier un grand nombre de recherches sur le rôle de l’alimentation, sur les concepts et les avancées de l’épigénétique, sur l’impact de la méditation sur la santé. Parallèlement je me suis formé au USUI Reiki Shiki Ryôhô, à une approche holistique de la santé, à la lithothérapie, à la « nutrition énergétique ». J’ai enfin approfondi mes connaissances du bouddhisme laïc et des thérapies cognitives et comportementales. Quatre ans après l’apparition des premières douleurs avec l’aide de toutes ces connaissances et pratiques, j’ai pu me guérir, petit à petit. Les dernières douleurs encore présentes dans les mains, disparurent un jour, complètement et définitivement.

La preuve était faite dans mon cas, de l’efficacité d’une démarche holistique, qui intègre la prise en compte du corps, de l’esprit, de la nourriture, de la gestion du stress et plus globalement des émotions et de la façon de voir la vie. Cette démarche holistique correspond à l’application concrète de l’épigénétique.